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La défense des droits de l’enfant, un combat du quotidien

par Lucie
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droits des enfants

Jusqu’à présent, la lutte pour la défense des droits de l’enfant constitue un éternel combat pour de nombreux organismes et personnes. Ils doivent être conformes aux termes définis par la convention internationale relative aux droits de l’enfant.

Des droits régis par une convention internationale

Le 20 novembre 1989, pour la première fois dans l’histoire, les droits spécifiques des enfants ont été reconnus officiellement et inscrits dans la CIDE (Convention internationale des droits de l’enfant). Ce texte est adopté pour la protection des droits des enfants en matière santé, d’éducation et de liberté. Depuis cette époque, et une fois que le traité ait été ratifié, chaque État ayant signé est appelé à les faire respecter, tout en concordant les lois nationales avec les articles de la CIDE.

Défendre les droits de l’enfant est primordial, dans la mesure où certains pays témoignent d’une situation alarmante qui s’aggrave au fil du temps. Effectivement, les catastrophes naturelles, les guerres, ainsi que les crises sanitaires, alimentaires et économiques sont autant de facteurs qui favorisent ce problème. Pratiquement dans le monde entier, les enfants deviennent davantage vulnérables chaque jour. Il reste encore beaucoup à faire pour permettre à tous les petits de bénéficier des droits mentionnés dans la CIDE.

Les droits cités dans la CIDE, non encore appliqués

De nombreux enfants dans le monde ne bénéficient d’aucuns des droits énoncés dans la CIDE. Plusieurs centaines de millions, voire plus d’un milliard d’entre eux vivent et grandissent sans condition décente.

La défense des droits de l’enfant recommande la scolarisation des enfants. Or, en 2018, plus de 260 millions d’entre eux n’ont pas passé les portes des écoles. 617 millions de jeunes ne savent ni lire, ni écrire. La moitié de ces enfants non scolarisés se trouvent dans des zones défavorisées ou dans des lieux où règnent les conflits de différentes sortes.

De la même manière, les actes de violence (physique, sexuel, psychologique) font partie du quotidien de la moitié des enfants dans le monde, d’après les rapports des Nations Unies.

En 2020, environ 150 millions d’enfants de moins de 5 ans, pratiquement le quart des effectifs au niveau mondial, présentent un retard de croissance.

L’appel aux dons pour mieux agir

De nombreuses associations œuvrent pour faire valoir les droits de l’enfant, mais leurs actions restent peu efficaces dans la mesure où les moyens financiers ne sont pas suffisants. Le don association reste à ce jour la solution la plus adaptée qui permet de répondre aux besoins de ces organismes. Cet appel à financement permet aux associations locales, ainsi qu’aux spécialistes de l’éducation, de santé et de la protection des enfants vulnérables de mieux promouvoir l’application de la CIDE.

Effectivement, ces organismes et associations ont pour vocation de promouvoir et d’appliquer la CIDE au bénéfice des enfants. Or, sans moyens financiers, ils ne peuvent pas mener à bien cette mission délicate et sacrée.

La CIDE, le texte sacré pour les droits des enfants

La CIDE est le premier texte juridiquement contraignant qui a été édité pour la protection des droits des enfants. Ses principaux efforts sont orientés vers le respect des articles énoncés. Elle représente des instruments juridiques internationaux visant à garantir et protéger les droits de l’homme et de tous les enfants du monde. Ainsi, chaque État ayant ratifié cette convention a pour obligation de les observer, et aussi de les faire respecter. Les droits fondamentaux concernent la survie, le développement, leur protection contre les exploitations et la participation à la vie active.

  • La vie et la subsistance incluent l’accès à la nourriture, à l’eau, au logement, aux soins de santé et à l’éducation.
  • Le droit au développement fait aussi partie de ces bases. Tous les besoins de l’enfant pour s’épanouir sont évoqués dans ce texte, entre autres, l’éducation, le jeu, les loisirs, les activités culturelles, l’accès à l’information, ainsi que la liberté de pensée, de conscience et de religion.
  • Le droit à la protection des enfants est aussi à respecter, soit la préservation des petits contre les abus, la négligence, et toutes les formes d’exploitation (physiques, mentales et sexuelles).
  • Les enfants ont aussi le droit à la participation afin de jouer un rôle actif dans leur communauté et leur pays. Ils peuvent trancher sur leur vie, en fonction de leur âge et de leur niveau de maturité.
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